Au 19ème siècle, Xivray-Marvoisin était un important centre de fabrication de bonneterie ainsi que le mentionne Adolphe JOANNE, en 1881, dans sa «Géographie du département de la Meuse».
Dès la fin du XVIIIème siècle, on trouve à Xivray plusieurs tisserands, "tixiers en toile", ... Lors du recensement de 1790, il y avait 7 tixiers en toile. Dans le cadastre de 1825 sont mentionnés 6 tisserands.
En 1834, M. DILLON est primé pour la qualité et le prix modéré de ses bas et gants en fil d'écosse
On trouve ci dessous plus d'information sur ce bonnetier
François DILLON, fabricant de bonneterie et ancien militaire, est nommé Maire de Xivray-Marvoisin par arrété du 15 décembre 1831, sur proposition des habitants de la commune.
Etienne DILLON (1748 – 1812), tailleur d’habit, est originaire d'une famille de Flirey et s'est installé à Xivray à la fin du XVIIIè siècle. Il eut pour enfants :
- Marie Etienne Fortuné (1828 – 1874) : arpenteur, Maire de Xivray
- Émile François Rémy DILLON (1834 – …) : fabricant de bonneterie (encore en 1891)
- Achille DILLON (1840 – 1904) : receveur à la Gare du Nord. Maire de Xivray de 1896 à 1901.
- Marie Anne DILLON (1816 –1842) : fabricante de bas
En 1876/77, 12 métiers confectionnent de la
bonneterie de luxe pour la maison Bullot
17 rue de la Monnaie à Paris
information sur la maison Bullot trouvée sur le site http://oeil-americain2.blogspot.fr/
"Auguste Bullot débute en 1865 chez son cousin Charles Bullot, fabricant à Montmartre. En 1884, ce dernier ouvre une fabrique à Troyes dans un petit local dépendant de la SGB. Après son retrait en 1888, la société devient Bullot et Jacob. La date de l'association avec Cornuel demeure inconnue, mais en 1901, la nouvelle société possède un bureau de vente 17, rue de la Monnaie. Bullot et Jacob apportent leur usine de Ganges (Hérault). Le site de production de la rive droite du canal est développé avant la Grande Guerre. Ce vaste ensemble de plain-pied, à la façade harmonieuse dominée par une cheminée, est dirigé par Albert Oudinot."
La société Bullot et Cornuel a fait construire une usine de bonneterie à Troyes au début du 20e siècle, puis y ajoute une cité ouvrière vers 1924. La raison sociale devient Cornuel, puis Cornuel S.A. lors de la cessation d'activité vers 1970. Actuellemement, les locaux sont occupés par un magasin de meubles.
Sur le site du CRDP de Reims :
"La société Cornuel, spécialiste de la soie en tricot (bas, gilets, caleçons, écharpes, cravates), naît à Paris en 1820. Auguste Bullot débute en 1865 chez son cousin Charles Bullot, fabricant à
Montmartre. En 1884, ce dernier ouvre une fabrique à Troyes dans un petit local dépendant de la SGB. Après son retrait en 1888, la société devient Bullot et Jacob. La date de l'association avec
Cornuel demeure inconnue, mais en 1901, la nouvelle société possède un bureau de vente 17, rue de la Monnaie. Bullot et Jacob apportent leur usine de Ganges (Hérault). Le site de production de la
rive droite du canal est développé avant la Grande Guerre. Ce vaste ensemble de plain-pied, à la façade harmonieuse dominée par une cheminée, est dirigé par Albert Oudinot.
De 1918 à 1934, la veuve Cornuel dirige l'entreprise, cas unique de femme à un tel poste à l'époque. Un lotissement de maisons ouvrières est construit à proximité en 1924 (il sera complété
dans les années 1960). De 1935 à 1950, l'usine est dirigée par M. Ginzburger. Après 1955, du fait du déclin du bas, l'usine fabrique des pulls fully fashioned, cela jusqu'au début des années
1970. Depuis 1977, les locaux sont occupés par une enseigne de distribution (meubles, appareils électro-ménagers). "